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Poisson d’avril!

Le poisson d’avril trouve son origine dans des récits historiques appelés «jours de folie». En 1564, la réforme du calendrier a déplacé le début de l’année du 1er avril au 1er janvier. La réforme a semé une grande confusion et incité de nombreux Français à la plaisanterie. Quiconque continuait à fêter la nouvelle année le 1er avril était moqué. Aujourd’hui encore, en France, on essaie de coller discrè-tement des «poissons d’avril» en papier dans le dos des autres – «poisson d’avril!».

Quand la forêt s’éveille

Depuis début mars, le printemps signe peu à peu son grand retour. À la faveur d’un soleil plus généreux l’après-midi, les jours rallongent et les températures augmentent. Une tendance également palpable dans la nature. Outre quelques bourgeons et branches fraîches, les forêts sortent à leur tour de leur sommeil hivernal. Dans les troncs, la sève remonte des racines vers les cimes. Écoutez bien! Ça «gargouille» dans les hêtres et les bouleaux.

Phénomène: année bissextile

Nos journées et nos années sont déterminées par la rotation de la Terre sur elle-même et autour du Soleil. Comme la Terre ne tourne pas régulièrement sur son propre axe, une année ne dure pas précisément 365 jours. Tous les quatre ans, le mois de février compte donc un jour supplémentaire: le 29 février. Sans cette journée de plus, il faudrait attendre jusqu’à 5h49 le premier jour de 2025 pour se souhaiter la bonne année. Elle est placée en février, car dans l’ancien calendrier, ce mois était le dernier, et donc le moins important.

L’histoire du hockey sur glace

En mars 1875, Montréal a accueilli un match de hockey sur glace important, le premier à être entré dans les livres d’histoire. Depuis, le Canada est considéré comme la mère patrie de ce sport. Le mot hockey vient du français et désigne unbâton courbé, en référence à l’équipement des premiers jeunes passionnés de ce sport. À l’époque, on utilisait des branches, des boîtes de conserve et des bottes d’hiver ordinaires pour jouer sur de petites surfaces de glace naturelles.

2023

Que la lumière soit!

La couronne de l’avent a déjà plus de 180 ans. À l’origine de cette tradition, on ornait une vieille roue de charrette avec 23 bougies – 19 grandes blanches et quatre petites rouges. Les bougies symbolisaient les journées entre le premier jour de l’avent et le soir de Noël, comme sur un calendrier de l’avent. Pour des raisons pratiques, le nombre de bougies a diminué au cours des années pour passer à quatre, une pour chaque dimanche de l’avent.

Un sourire, s'il vous-plaît!

Même si de bonnes blagues peuvent éclairer tout l’espace, elles ne déclenchent que 20% de tous les sourires. Le reste disparaît à cause des situations de tous les jours, totalement dépourvues d’humour. Cette «communication du plaisir» est pourtant essentielle, car elle sert à indiquer consciemment ou non à nos semblables que l’autre nous est sympathique et aide à nous détendre. Aussi, permettez qu’un immense sourire résolve aussi des situations complexes.

L’invention de la randonnée

L’être humain a toujours parcouru de longues distances, mais cette pratique était surtout d’ordre alimentaire, commercial ou militaire. L’italien Pétrarque est considéré comme le premier marcheur «sans but» historiquement attesté, depuis son ascension du mont Ventoux en 1336. Un certain enthousiasme pour la nature lors des Lumières au XVIIIe siècle a popularisé la randonnée pour le corps et l’esprit. Avec près de 65’000 km, le réseau de sentiers de randonnée suisse est le plus dense au monde.

Chez soi dans les airs

Les martinets à ventre blanc ne font qu’une pause par an: ils retournent à leur lieu habituel à l’heure de la reproduction. Ils s’y reproduisent entre mai et juillet, avant de repartir pour un long voyage vers l’Afrique de l’Ouest. Les animaux passent le reste de leur vie dans les airs, mangeant et dormant également en altitude. Les martinets à ventre blanc n’utilisent donc quasiment pas leurs pattes. En septembre, ils partent à nouveau vers de nouveaux horizons pour sept mois.

La reine de la nuit

La majeure partie des plantes calquent leur rythme sur celui du soleil. Les fleurs s’ouvrent dès qu’il se lève, puis se referment à la tombée de la nuit. Mais pas l’onagre. Au crépuscule, elle déploie sa corolle et répand son parfum intense dans le jardin, attirant papillons de nuit et même chauve-souris comme par magie. Ses fleurs jaunes sont toutefois éphémères: comme elles fanent le lendemain matin, l’onagre doit en produire une nouvelle tous les jours.

Brain Freeze!

L’été s’est installé sous nos latitudes et c’est enfin la saison de la glace! Mais ce plaisir n’est pas sans risque. Engloutir sa glace peut entraîner une douleur intense au niveau des orbites et du front. Il s’agit en fait d’une réaction de défense de notre cerveau, qui vise à nous protéger de l’hypothermie: pour accroître la circulation sanguine, les vaisseaux se rétractent. La tension artérielle accrue en-traîne alors une douleur de courte durée. Désagréable, mais complètement inoffensive!

L’annonciateur du printemps

Au Japon, sa beauté est célébrée lors de fêtes populaires, mais en Suisse aussi, le cerisier se montre sous son meilleur jour au début du printemps. La cerise fait justement la renommée du can-ton de Zoug en raison de sa culture vieille de 600 ans et reconnue comme patrimoine culturel de l’UNESCO. Mais le bois du plus grand arbre fruitier local est également très recherché. Son veinage unique ainsi que sa dureté exceptionnelle le destinent à la fabrication de meubles et d’instruments de qualité.

La cinquième saison

Il y a plus de 5000 ans déjà, on célébrait une sorte de carnaval en Mésopotamie, lui aussi soumis au principe fondamental de transgression des interdits. Ce jour-là, révèle une inscription, l’esclave était l’égal du maître. Le carnaval tel que nous le connaissons nous vient toutefois des Celtes, qui chassaient l’hiver en se déguisant et en faisant autant de bruit que possible. Son importance dans la préparation au Carême n’est venue que plus tard et a donné son nom aux festivités débridées.

La danse de la chaleur

Pour survivre à une température de –70 degrés lors de l’hiver antarctique, le manchot royal a développé un plumage extrêmement dense à deux couches. Mais ce n’est pas suffisant pour résister aux températures glaciales. Les manchots forment d’immenses groupes de plusieurs milliers d’individus pour rester au chaud. Ils y restent toujours en mouvement et décrivent des cercles de l’intérieur vers l’extérieur. Cette danse hors du commun leur évite de s’exposer trop longtemps aux vents mordants.

2022

Le parfum de Noël

À cette époque de l’année, on sent partout son parfum aromatique. La cannelle est extraite de l’écorce du cannelier qui pousse en climat tropical. Alors que cette épice, l’une des plus anciennes, est très appréciée depuis plus de 4’000 ans, elle n’est devenue abordable pour le consommateur lambda qu’à la fin du XIXe siècle et est devenue le parfum typique de Noël. Actuellement, la can-nelle est sans doute l’écorce la plus consommée du monde.

Du hurlement à l'aboiement

À la vue d’un chihuahua et d’un caniche, il est difficile de croire qu’ils descendent eux aussi du loup. Pourtant, l’évolution commune de l’homme et du loup a fait émerger les races de chien les plus différentes - plus de 340. Attirés par les restes de nourriture, les animaux sauvages s’approchaient déjà de nos feux de camp au début de l’âge de pierre. Les plus dociles sont finalement devenus les ancêtres de nos animaux domestiques.

Une fôret par inadvertance

Comme de nombreux mammifères sous nos latitudes, les écureuils se préparent avec zèle à un hiver de disette. En été, ils récoltent donc de grandes quantités de semences d’arbres qu’ils enterrent pour l’hiver. Une situation extrêmement favorable au développement de la forêt, car ces adorables rongeurs finissent souvent par oublier où ils ont enterré leurs réserves. Ils mettent ainsi en place des conditions idéales pour le rajeunissement de la forêt.

De vert à multicolore

Lentement, les jours rafraîchissent et la lumière du soleil diminue chaque jour un peu. Pour beaucoup d’arbres feuillus, c’est le signal qu’ils doivent économiser de l’énergie. Ils y parviennent en extrayant des feuilles le pigment vert chlorophylle, qui est responsable de la photosynthèse et stocké dans le tronc ainsi que les racines. Comme le vert ne prédomine plus sur les autres couleurs, les feuilles se montrent dans une robe multicolore et embellissent nos promenades automnales en forêt.

Vous ne voyez que des fruits?

S’il y a un fruit qui symbolise parfaitement l’été, c’est bien le melon. Juteux et sucré, on le déguste volontiers légèrement frais. Il est particulièrement appréciable par temps chaud, presque trop bon pour être vrai... Et pour cause: le melon est un légume! La pastèque et le melon canari, les deux variétés font partie de la famille des cucurbitacées. Voilà pourquoi les melons se marient aussi bien dans des plats salés. Essayez donc la salade pastèque-feta avec de la menthe et du concombre.

Des roses rouges et des bleuets bleus

À l’aide de colorants, la nature se pare des plus belles couleurs en été. Le plus connu est la chlorophylle, qui rend les feuilles vertes et fonctionne comme de mini panneaux solaires. Quant au bleu, c’est l’anthocyane qui en produit. Étrangement, on remarque peu après sa découverte que c’est aussi celle-ci qui crée les tons rouges. C’est seulement par une association complexe qu’elle finit par produire du bleu. D’ailleurs, c’est une capacité que seules les plantes terrestres ont.

Le chant de l’étang

D’avril à juin, le coassement bruyant des grenouilles imprègne le silence des nuits. Par leurs cris, les mâles se disputent bruyamment les faveurs des femelles. Ils peuvent ainsi atteindre jusqu’à 90 dB, ce qui correspond à peu près au niveau sonore d’un train de marchandises qui passe. Le coassement lui-même est produit dans le larynx des amphibiens – les sacs vocaux gonflés caractéristiques servent néanmoins ici de caisse de résonance et amplifient le son comme un haut-parleur.

Plus qu'un porte-bonheur

La bête à bon Dieu: le surnom de la coccinelle témoigne de l’affection qui lui est portée. Le plus souvent, il s’agit de la coccinelle à sept points, originaire de notre pays. Avec son caractère doux et son rouge vif, la coccinelle est un convive désiré dans chaque jardin. Mais son appétit insatiable pour les pucerons est particulièrement bienvenu, ce qui fait d’elle un soldat naturel contre ces pestes. C’est pourquoi elle est considérée à juste titre comme un porte-bonheur.

Journée internationale des femmes

Le 19 mars, lors de la première Journée internationale des femmes, de nombreuses Suissesses descendirent dans les rues. En signe de solidarité pour la lutte en faveur du droit de vote des femmes, elles portaient un œillet à la boutonnière. Les rassemblements et le port de drapeaux étant interdits depuis la fin du XIXe siècle, la fleur servait d’insigne commun. Les manifestantes pouvaient montrer leur solidarité sans recourir à la violence, ce qui mena au succès en Suisse – mais pas avant 1971.

Comment la luge devint un sport

Il s’agit du plus vieux moyen de transport au monde: déjà les anciens Égyptiens utilisaient la luge pour déplacer des charges lourdes. Dans les vallées alpines, elle est devenue indispensable dès le XVIIe siècle: on l’utilisait pour descendre le foin dans la vallée. En 1883, lorsque la première piste de luge fut ouverte aux touristes à Davos, un Britannique fut si enthousiasmé qu’il organisa une course internationale de luge. Ce n’est pourtant pas un Suisse qui la remporta, mais un Australien.

La tour penchée de Paris

L’emblème de Paris connu dans le monde entier culmine à 324 mètres. 324 mètres? Pas toujours. Comme tous les corps solides, ce colosse en fer est soumis à des changements dus aux variations de température. En cas de rayonnements intenses du soleil, elle peut beaucoup grandir: en 1976, en été, on a même mesuré un allongement de 18 centimètres. Quand le froid est rude, la tour rétrécit de nouveau. La tour Eiffel se détourne donc toujours un peu du soleil, car le côté non exposé s’allonge moins.